Fiche technique
Nom original | Anastasia |
| Anastasia |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 1997 |
Production | 20th Century Fox |
Durée | 94 min |
Auteur | Marcelle Maurette, Guy Bolton |
Réalisation | Don Bluth, Gary Goldman |
Assistant-réalisation | Jason Ayon |
Production | Don Bluth, Gary Goldman, Laura Jo Wentworth |
Producteur exécutif | Maureen Donley |
Scénarii | Susan Gauthier, Bruce Graham, Bob Tzudiker, Noni White, Eric Tuchman |
Story-boards | Larry Leker, Joseph Orrantia, Chip Pace, Jay Shultz, Ferran Xalabarder |
Animation | Edison Concalves, John Power, Robert Sprathoff, Hugo M. Takahashi, Manuel Galiana, Robert Fox, Gabor Tom Steisinger, Glen McIntosh, Salvador "JoJo" Young, Dave MacDougall, Kelly Baigent, Marco Plantilla, Melvin Silao, Paul J. Kelly, Allan Fernando, Maximillan Nepomuceno, Joey Paraiso, Alan Fleming, Celine Cahill |
Direction des effets spéciaux | Pete Matheson |
Chara-Design | Chris Schouten |
Design | Michael Peraza Jr., John Lakey |
Direction de l'animation | Len Simon, Troy Saliba, Sandro Cleuzo, John Hill, Fernando Moro, Paul Newberry |
Direction des décors | Rob Nason, Dick Heichberger (assistant) |
Décors | Winston B. Aquino, Paul Cheng, Jocelyn "Joy" D. Clemente, Phaedra Craig, John Devlin, ... |
Direction du layout | Phil Cruden |
Layout | Nelson "Rey" Bohol, Troylan B. Caro, Daniel Hung Yuan Ching, Alan Cranny, Martin Hanley, ... |
Montage | Fiona Trayler, Bob Bender |
Musiques | David Newman, Stephen Flaherty (chansons) |
Adaptation française | Philippe Videcoq (dialogues et chansons), Elisabeth Gruninger (chansons) |
Direction de doublage | Nathalie Raimbault |
Direction des chansons | Georges Costa |
| » Staff étendu |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 4 février 1998 |
1ère diffusion hertzienne | 23 décembre 1999 (Canal+)
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 20 décembre 2000 (Ciné Cinéma) |
Rediffusions | De septembre à décembre 2005 (Canal+)
24 décembre 2001 (France 3)
22 décembre 2004 (France 2)
05 mai 2005 (Teva) |
Synopsis
Anastasia est une petite princesse russe qui vit au cœur d'un monde merveilleux. Elle habite un somptueux palais et ses jours sont une suite ininterrompue de plaisirs, de rires et de fêtes. Sa grand-mère, l'impératrice Marie, s'apprête à regagner Paris. Pour rendre son absence moins cruelle à la petite Anastasia, elle lui offre une boîte à musique qui joue sa berceuse favorite, ainsi qu'une clé gravée d'un message annonçant leurs prochaines retrouvailles « ensemble à Paris ». Mais une terrible révolution embrase le pays. Un funeste sort s'abat ainsi sur la famille Romanov à l'exception de l'impératrice Marie et d'Anastasia, sauvées de justesse par un jeune employé de cuisine, Dimitri. Mais le destin sépare une fois de plus l'impératrice et sa petite-fille… Anastasia se perd sur le quai de la gare et perd sa grand-mère qui file vers Paris.
Dix ans après la chute de la dynastie Romanov, l'Impératrice Marie cherche toujours sa petite-fille disparue, alors qu’une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'Empereur serait encore en vie.
Commentaires
Anastasia est le film qui a relancé (pour un temps) la carrière de Don Bluth après une période ayant tout ses longs-métrages mal accueillis par la critique (Poucelina, Le Lutin Magique et Les Aventures de Youbi le Pingouin). En 1994, pendant le tournage calamiteux de Youbi le Pingouin, Bluth et Gary Goldman signèrent un contrat avec la 20th Century Fox afin de produire une série de longs-métrages pour la branche animation de la firme, Fox Animation, qui fit construire un nouveau studio à Phoenix, en Arizona. C'était l'occasion pour le duo de revenir aux États-Unis après avoir passé quelques années en Irlande, dans leur ancien studio Sullivan-Bluth, qui traversait alors une mauvaise passe.
Pour ce premier film, la Fox voulait adapter une histoire dont ils avaient les droits ou qu'ils avaient déjà adapté en live par le passé. Après avoir suggéré d'adapter My Fair Lady et Le Roi Lear, le choix de Bluth et Goldman se porta finalement sur l'histoire d'Anastasia, en s'inspirant de la légende qui est associée à Anastasia Nicolaevna de Russie, la cadette des filles de Nicolas II, et des évènements qui ont suivi la révolution russe de février 1917 ainsi que le renversement des Romanov. Le film montre ce qui ce serait passé si la jeune fille avait échappé à la Révolution Russe. Bluth et Goldman choisirent volontairement de gommer l'aspect politique de l'histoire (notamment les allusions à Lenine) afin d'écrire une histoire grand public.
Le film fut très bien accueilli par la critique et le public, et permit à Don Bluth de se remettre en selle après une période houleuse. Il faut dire que les chansons sont très bien écrites, l'animation - malgré une 3D pas très bien maitrisée - est fluide et les personnages sont plaisants. Le film fit tout de même l'objet de protestations venant d'organisation et d'historiens russes, qui considèrent le film comme un travestissement des faits réels.
L'histoire d'Anastasia avait déjà inspiré de nombreuses autres adaptations. Anatole Litvak avait réalisé en 1956 un film sur le même thème, avec Ingrid Bergman, tiré d'une pièce de la française Marcelle Maurette (c'est Juliette Greco qui créa le rôle sur les planches).
À noter dans la version originale, les nombreuses stars du grand écran qui prêtent leur voix aux différents personnages, telles que Meg Ryan, John Cusack, Christopher Lloyd ou encore Kirsten Dunst. Hank Azaria a d'ailleurs été récompensé en 1998 par l'Annie Awards de la meilleure voix masculine pour sa prestation sur Bartok… Bartok, personnage qui a d'ailleurs eu droit à un spin-off sorti directement en vidéo : Bartok le Magnifique.
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Sources :
Dossier de presse
DVD
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