Le Portrait de Petite Cosette
Fiche technique
Synopsis
Eiri Kurahashi est un jeune homme qui travaille dans une boutique d’antiquités pour payer ses études. Un jour, il reçoit un verre vénitien datant du XVIIIème siècle dans lequel il aperçoit le reflet d’une étrange jeune fille blonde. Très vite, Eiri, qui n’a jamais connu l’amour, devient obsédé par cette apparition, au point d’inquiéter Shôko Mataki, sa collège à la boutique, mais aussi Yuu Saiga et Zenshinni de Shakado, deux jeunes femmes dotées de pouvoirs surnaturels. Peu à peu, Eiri devient la victime d’hallucinations de plus en plus horribles qui lui font voir l’assassinat de la jeune fille dont il est amoureux et qui se nomme Cosette d’Auverge (Cossette en VO). Sa vie va davantage basculer dans la folie lorsqu’un tableau signé Marcello Orlando arrive à la boutique. En effet, ce tableau représentant Cosette elle-même permet à celle-ci de prendre vie sous les yeux d’Eiri. Il apprend ainsi que sa bien-aimée est victime d’une malédiction dont lui seul peut la délivrer. Mais en scellant un pacte avec elle, ne risque-t-il pas de céder son âme au diable?
Commentaires
Cette courte série d’OAV, qui s’inspire très librement du "portrait de Dorian Gray", roman écrit par Oscar Wilde (dont une citation est utilisée en ouverture du premier opus) a beaucoup fait parler d’elle à l’époque de sa sortie. Il faut dire que la mise en scène de Akiyuki Shinbo est extrêmement originale, le réalisateur étant connu pour ses cadrages atypiques (contre-plongées, images déformées ou placées de travers) et son traitement inédit des couleurs (qui sont tantôt très froides, tantôt très chaudes et toujours envahissantes), effets qu’il avait déjà utilisés dans la série The Soultaker. Cette réalisation plonge le spectateur dans le surréalisme qui donne l’impression d’être, à l’instar du héros, plongé dans les méandres de la folie. A cela s’ajoute ici des éléments macabres (sang suintant des objets, corps en décomposition, crânes, manoirs lugubres) qui renforcent le côté gothique et des références à l’Europe romantique telle que la fantasment les Japonais pour les scènes moins sombres. On remarque aussi des images de synthèses un peu trop voyantes mais plutôt réussies comparé à d’autres œuvres nippones de la même époque.
Doublage
Voix françaises (Studio de Saint Maur) :
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Cossette no shôzô © / Aniplex Fiche publiée le 30 janvier 2015 - Dernière modification le 17 avril 2016 - Lue 10914 fois |