K-On !

Yui Hirasawa, une jeune fille très insouciante, vient de faire son entrée au lycée Sakuragaoka et cherche un club extra-scolaire où elle pourra s’inscrire. Elle finit par porter son choix sur celui de musique où son inscription fait la joie des trois autres membres : Ritsu Tainaka (la batteuse et présidente du club au caractère assez excentrique), Tsumugi Kotobuki (la pianiste au tempérament joyeux et généreux) et Mio Akiyama (la bassiste timide et maladroite). En effet, le club doit avoir au minimum quatre membres pour ne pas être dissout. Cependant, leur joie est de courte durée car Yui ne sait jouer d’aucun instrument ! Les jeunes filles acceptent pourtant de lui laisser sa chance et l’aident même à s’acheter une guitare puis à réviser ses examens (Yui étant obligée de quitter le club si elle échoue)...

K-on ! est tiré d’un yonkoma (sorte de comic strip avec des petits sketchs en quatre cases) publié au Japon de 2007 à 2012 et édité en France chez Kaze Manga en 2011-2012. L’adaptation est relativement fidèle même si les scénaristes ont ajouté de la continuité entre les histoires et se sont focalisés sur l'amitié entre les filles. Ce dessin animé a remporté un énorme succès au Japon (il a par exemple remporté plusieurs récompenses à l’Anime Grand Prix japonais de 2010 dont celle de la meilleure série), et a engendré une seconde série, K-on !! (26 épisodes + 1 OAV en 2010), sortie en 2015 en France, et un film, K-on ! The Movie (2011), édité dans notre pays en 2016. Ce succès s’explique facilement par le fait que la série surfe sur les deux grandes tendances de l’animation japonaise de ces dernières années : le moe (terme qualifiant l’attachement à des héroïnes au character design mignon et craquant) et le slice of life (ou tranche de vie en français, cela désigne le fait de montrer le quotidien des personnages, il n’y a donc pas d’action particulière).
Ces deux genres engendrant des avis très clivant, la série a évidemment quelques détracteurs (reprochant la banalité voire la vacuité des scenarii - sans compter la répétition de certaines situations) mais néanmoins d’aucuns s’accordent à dire qu’elle fait partie des plus appréciables de sa catégorie, notamment grâce à un humour bienvenu et une animation de grande qualité. En revanche, il ne faut pas s'attendre à une série musicale telle que Beck, ici la musique n'est qu'un prétexte pour réunir les héroïnes qui passent finalement plus de temps à papoter et à manger des gâteaux qu'à répéter ! Cela n'a pas pourtant empêché la commercialisation de dizaines d'albums interprétées par les voix japonaises du groupe et qui se sont vendus comme des petits pains !

A noter que le titre K-on est le diminutif du mot japonais Kei ongaku qui signifie musique légère et qui désigne le club extra-scolaire où se retrouvent nos héroïnes.
Il n'existe pas de version française doublée pour la seconde saison, seule la première a bénéficié d'une VF (de même que le film, étrangement).