Fiche technique
Nom original | Metropolis (メトロポリス) |
Origine | Japon |
Année de production | 2001 |
Production | Madhouse, Tezuka Productions, Dentsu, Tôhô |
Animation | DR Movie, Kyung Kang Ania, Mushi Productions, Beijing Xiele Art Co, Ltd., Oh Productions |
Durée | 107 minutes |
Auteur manga | Osamu Tezuka |
Réalisation | Rintarô |
Assistant-réalisation | Naoko Kusumi |
Producteur exécutif | Ryôhei Tsunoda, Takayuki Matsutani |
Scénarii | Katsuhiro Otomo |
Chara-Design | Yasuhiro Nakura |
Mecha-Design | Seiji Handa |
Direction de l'animation | Shigeru Fujita, Kunihiko Sakurai, Shigeo Akahori, ... |
Superv. en chef de l'anim. | Yasuhiro Nakura |
Direction artistique | Shûichi Hirata, ... |
Chef coloriste | Osamu Mikasa |
Direction photographie | Hitoshi Yamaguchi |
Musiques | Toshiyuki Honda |
Adaptation française | Michel Berdah |
Direction de doublage | Perrette Pradier |
Gén. VO interpreté par | Minako 'mooki' Obata (générique de fin) |
| » Staff étendu |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 5 juin 2002 |
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 9 mai 2005 (TPS Home Cinéma) |
Rediffusions | Février 2009, décembre 2014 (CinéFamiz)
Mai 2011, janvier 2014 (Ciné FX) |
Synopsis
Metropolis. Une ville futuriste immense, haute, puissante... Une ville où chacun est censé avoir sa place et où les humains cohabitent avec les robots, selon des règles strictes. Une ville qui est cependant en proie à quelques mouvements révolutionnaires de protestation de la part des gens du bas, les pauvres, qui protestent contre leurs conditions de vie bien précaires, à l'opposé de l'élite de cette société qui mène une existence dorée. A la tête de cette élite se trouve le Duc Red et sa puissante milice appelée "Malduks", qui compte justement inaugurer son nouveau bâtiment, la Ziggurat, en vue d'assoir son autorité sur le monde...
Alors que les soulèvements et les répressions se multiplient, le détective japonais Shunsaku Ban et son neveu Kenichi partent à la recherche d'un scientifique rebelle, le docteur Laughton, afin de saisir sa dernière création. Ce dernier, repoussant les limites technologiques, est parvenu à créer une petite fille-robot d'un genre nouveau, sur les ordres mêmes du Duc Red. Prénommée Tima, elle doit incarner une nouvelle race de sur-êtres.
Ayant localisé le laboratoire secret du docteur, Shunsaku et Kenichi découvrent que le scientifique excentrique est protégé par un homme énigmatique et puissant dont l'unique désir est de retrouver une personne chère tragiquement disparue. L'enquête va alors s'avérer plus compliquée et dangereuse que prévue...
Commentaires
Ce film ambitieux est l'adaptation du manga du même nom, dessiné par Osamu Tezuka entre 1947 et 1949, soit un demi siècle tout de même plus tôt... Osamu Tezuka mettait ainsi les bases de toute une partie de ses œuvres de science fiction, où se mélangeront humains et robots. Métropolis faisait partie d'une trilogie, avec Lost World et Next World (le tout est paru aux éditions Taïfu Comics), et seront un peu les ancêtres du célèbre Tetsuwan Atom, notre Astro bien connu (dont le manga débutera en 1951, avant d'être adapté une douzaine d'années plus tard en N&B à la télévision japonaise).
Rintaro souhaitait déjà réaliser cette adaptation en 1989, mais Tezuka (qui décèdera cette même année) refusa. Ce n'est que 8 ans plus tard que le projet refera surface, lorsque Rintaro en discutera à plusieurs reprises avec Katsuhiro Otomo (le père d'Akira), les deux hommes ayant déjà travaillé ensemble sur le titre Harmagedon par le passé. Ensemble, il vont travailler sur cette adaptation de haute volée, changeant certains aspects d'origine : ainsi la ville de Metropolis qui était tentaculaire à l'origine devient ici beaucoup plus "verticale", ou encore le personnage original et androgyne de Michi qui deviendra la petite fille Tima.
Et le Metropolis de Fritz Lang ? Œuvre culte des années 30 (et premier film a être inscrit au registre "Mémoire du monde" par l'UNESCO, en 2001), ce film n'a que peu de rapports au final avec le manga de Tezuka. Ce dernier n'avait en fait pas vu le film du célèbre cinéaste allemand avant d'entamer son propre récit. Par contre on peut supposer que Rintaro et Otomo l'on vu, et même si les deux œuvres sont au final assez distinctes, on y retrouve tout de même quelques points communs, comme la ville tout en hauteur avec ses bas-fonds et les classes aisées tout en haut, la construction d'une tour encore plus haute, telle la Babel antique, ou bien entendu le personnage robotique - le seul - conçu par un savant fou. Le film de Fritz Lang est avant tout une histoire d'amour entre deux personnes de chacun des deux mondes, avec en parallèle une lutte des classes, et une fin très humaniste (que le réalisateur a toujours renié, la jugeant trop conventionnelle et simpliste). Le robot de ce film n'est pas l'élément central de l'histoire au contraire de Tima chez Rintaro/Otomo, et les autres personnages principaux n'ont pas les mêmes aspirations non plus...
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Sources :
Edition DVD Collector
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