Merlin l'Enchanteur

Le roi d'Angleterre vient de mourir. Le pays plonge dans une profonde tristesse, d'autant que le souverain ne laisse aucun héritier. Or, une belle épée fichée dans une énorme pierre est apparue dans le jardin d'un presbytère, à Londres, et porte cette inscription : "Celui qui pourra arracher cette épée de l'enclume scellée dans la pierre sera digne d'être roi, souverain maître de l'Angleterre". Mais voilà, tous les seigneurs de l'endroit ont tenté leur chance, mais aucun n'a réussi.
A la même époque, un jeune orphelin surnommé Moustique, vit au service d'un vieux châtelain. Celui-ci avait adopté l'adolescent et l'avait nommé écuyer de son fils, Kay, un être prétentieux et vulgaire. Un jour, au cours d'une chasse, Moustique se perd dans la forêt, et finit par arriver, par hasard, dans la cabane de Merlin. L'enchanteur, avec l'appui de son fidèle hibou Archimède, se propose de faire l'éducation du jeune garçon, car il a le pressentiment qu'il est appelé à un brillant avenir.
Moustique, de son vrai nom Arthur, suit son nouveau maître (quand son travail au château est terminé), devenant tantôt poisson, tantôt charmant écureuil, pour apprendre à se servir de sa tête plutôt que de ses muscles. Lors d'une de ces leçons (cette fois-ci transformé en oiseau) il atterrit par mégarde dans la cheminée de Madame Mim, une redoutable sorcière maléfique. Cette ennemie jurée de Merlin décide de le prendre pour cible, mais l'enchanteur a tôt fait d'intervenir et de s'interposer entre son protégé et la vile sorcière.

S'en suit un combat fantastique, duel de sorcellerie et de métamorphose, où le vainqueur sera celui qui saura se transformer le plus vite, dans la peau de l'animal adéquat pour contrer l'adversaire. Au final, c'est Merlin, face à un monstrueux dragon-Mim, qui se transforme en microbe fatale, et remporte le combat.

Parallèlement, on annonce un tournoi à Londres, dont le vainqueur sera sacré roi d'Angleterre. Dès lors, le jeune garçon passe le plus clair de son temps à entraîner Klay pour l'épreuve. Le jour de l'évènement, Arthur, en tant qu'écuyer, accompagne le châtelain et son fils à Londres. Ayant oublié l'épée de son maître, il s'empresse d'en trouver une de remplacement et, devant les yeux ébahis de la foule, il s'empare sans effort de celle emprisonnée dans l’enclume. Devant l'incrédulité générale (surtout celle de ses maîtres), il renouvelle l'exploit. Tout le monde reconnaît alors en lui le roi qu'ils attendaient, celui qui apportera à son pays la paix, la justice et l'harmonie.