Galaxy Railways

Thomas Wallace (Manabu en VO) est un jeune garçon qui a vécu une bien triste enfance. Son père, commandant du vaisseau Big One et chargé de protéger et défendre les trains de l'espace "Galaxy Express", est mort sous ses yeux après s'être sacrifié en mission. Son frère aîné, Allan (Mamoru en VO) entrera plus tard dans le corps de garde pour suivre les traces de son père, mais il trouvera une fin tragique, abattu au cours d'une mission... Thomas, arrivé à l'âge adulte, décide alors au grand désespoir de sa mère, de rentrer lui aussi à son tour dans la SDF (Space Defense Force) et embarque pour un long voyage.

Il fait vite la connaissance de Lise, qui vient aussi de s'engager et avec laquelle les premiers rapports sont difficiles, mais dont il ne tardera pas à se faire une amie fidèle. Puis, c'est la rencontre avec Layla Destiny, chef suprême de la SDF, et le capitaine Bulge, avec lequel il sera souvent en conflit...
Une série d'aventures, de tragédies et de missions périlleuses commence ainsi pour Thomas, qui va finalement se retrouver avec le Big One, opposé au terrible et énigmatique empire Alfort, un peuple végétal à la technologie avancée...

Galaxy Railways rappelle par nombre de points la fameuse saga de Galaxy Express 999, un des titres majeurs de son auteur : Leiji Matsumoto. Le concept des trains de l'espace qui voyagent de planète en planète est ici réexploité et met en scène des personnages que ne renieraient pas graphiquement les anciennes productions du créateur d'Albator, que ce soit les personnages féminins (très fins et aux longues chevelures) ou les héros, qui rappellent au travers de divers détails les figures classiques de Matsumoto...
L'empire Alfort, lui-même, fera diablement penser aux Sylvidres de la série Albator, le corsaire de l'espace...

La série, épique et moderne, a séduit son public et a naturellement bénéficié d'une adaptation française, mais dans un esprit "très années 80" : Tous les noms (ou presque) ont été modifiés dans la VF (ce qu'on n'avait plus vu depuis des années pour un DA de ce type) par les adaptateurs français. Le générique japonais était chanté par Isao Sasaki (qui avait chanté les openings originaux de Goldorak, Gatchaman 2 ou encore Getter Robot), lui donnant un ton assez "rétro" dans la voix et l'interprétation. La chanson française est interprétée elle aussi par un vétéran du générique de dessin animé chez nous : Michel Barouille (la bataille des planètes, Judo Boy, Vic le viking).
Galaxy Railways a eu un joli succès. Une seconde série fut produite mais elle demeure inédite en France, de même que les 4 OAV réalisées par la suite.