Fiche technique
Nom original | Gekijôban Pocket Monster - Mizu no miyako no mamorigami Latias to Latios (劇場版ポケットモンスター 水の都の護神 ラティアスとラティオス) |
Origine | Japon |
Année de production | 2002 |
Production | The Pokémon Company, Shûeisha, Shogakukan Inc, Media Factory, TV Tokyo |
Animation | OLM |
Durée | 68 minutes |
Auteur | Satoshi Tajiri |
Réalisation | Kunihiko Yûyama |
Production | Choji Yoshikawa, Takemoto Mori, Yukako Matsusako |
Producteur exécutif | Masakazu Kubo, Takashi Kawaguchi (2) |
Scénarii | Hideki Sonoda |
Chara-Design | Akihiro Tamagawa, Norihiro Matsubara, Sayuri Ichiishi, Ken Sugimori, ... |
Superv. en chef de l'anim. | Yôichi Kotabe |
Direction artistique | Katsuyoshi Kanemura |
Chef coloriste | Akemi Tejima |
Musiques | Shinji Miyazaki |
Adaptation française | Alexandre Gibert |
Direction de doublage | Daniel Nicodème |
| » Staff étendu |
Synopsis
Sacha et ses amis arrivent dans la ville de Alto Mare où ils découvrent l'existence de Latios et Latias, deux Pokémon légendaires qui s'avèrent être les gardiens de la Rosée Âme, un mystérieux objet renfermant des pouvoirs extraordinaires. Mais deux voleuses de renom, Annie et Oakley, sont également en ville et convoitent l'objet ainsi que ses deux gardiens, sans se préoccuper des conséquences désastreuses que pourraient entraîner leurs actions.
Commentaires
Dernier film tiré de la série "classique" (avant le passage à Pokémon Advanced), ce cinquième long-métrage prend place dans la ville de Alto Mare, décor ouvertement inspiré de Venise et qui offre un cadre assez plaisant et atypique dans cet univers, renforcé par l'utilisation de l'accordéon dans la bande originale. Le scénario, sans vraiment révolutionner les codes de la franchise, est agréable à suivre et fait même un choix plutôt "osé" concernant le sort d'un des personnages.
En revanche, on déplore encore une fois l'utilisation excessive des effets numériques ainsi que la mise à l'écart des personnages secondaires, notamment le fameux trio de la Team Rocket qui ne sert ici absolument à rien ! D'ailleurs pour l'anecdote, c'est le premier film où ils n'ont aucune réelle interaction avec Sacha et où ils ne sont pas présents dans la dernière scène avant le générique de fin.
Pour l'exploitation en occident, le film est lui aussi passé entre les mains des américains de 4Kids Entertainment qui là encore l'ont considérablement remanié, notamment en appliquant à l'image un filtre bleu assombrissant les couleurs, pour un résultat à la qualité très discutable. Une grosse portion de l'introduction, narrant l'origine du mythe de Latios et Latias, est également supprimée. On note aussi que le prologue reprend exactement le même montage, visuel comme musical, que dans le précédent film (où, pour rappel, la version américaine l'avait rajouté). Les dialogues sont également retouchés, rattachant notamment Annie et Oakley à la Team Rocket, ce qui n'est pas le cas dans la version japonaise. Les génériques sont modifiés, de même que la musique de l'écran-titre (reprise à l'identique du film précédent), même si le reste de la bande-originale est conservé, la chanson du milieu du film est toutefois laissée en version instrumentale. Enfin, dans la version japonaise, Latios et Latias ont deux voix distinctes, ce qui n'est étrangement plus le cas dans la version occidentale où Latios a la même voix que sa sœur.
Côté français, le film est sorti directement en vidéo et avant le quatrième, pour une raison obscure. On apprécie de retrouver les voix françaises de la série (ce qui ne sera pas le cas pour tous les films) mais force est de constater que ce doublage n'a pas bénéficié du même soin que pour les trois premiers films car aucune chanson n'a été traduite et les voix des Pokémon sont presque à chaque fois tirées de la version américaine (laissant donc entendre leurs noms en anglais). Pire encore, durant le générique de début, on peut entendre à plusieurs reprises la voix anglaise de Sacha (très différente de la voix française), pour des cris mais également sur une réplique !
Pour conclure, on signalera le caméo de Gelardan (le méchant du deuxième film) dans le générique de fin, sur une page du livre que lisent Annie et Oakley où on peut d'ailleurs également voir sa forteresse volante. Au passage, on notera que les noms occidentaux de ces deux voleuses font référence à Annie Oakley, célèbre tireuse d'élite américaine.
Merci à Olikos pour son aide sur le doublage
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